Alors que le rideau n’est pas encore levé sur les Jeux olympiques de Paris 2024, la culture chinoise a captivé Paris avec le lancement de la Maison de la Chine, qui met en lumière, pour le monde entier, la riche histoire et les réalisations modernes du pays.
Les visiteurs de la Maison de la Chine peuvent s’essayer à certaines des formes les plus anciennes des sports olympiques, comme le touhu, qui teste la précision des participants autant que le tir à l’arc moderne en lançant des flèches dans un pot situé à distance, ou encore le cuju, un ancien jeu de frappe de balle que certains considèrent comme un prototype du football.
L’histoire, la tradition et la culture chinoises en matière de participation sportive, qui remontent à des milliers d’années, ainsi que les échanges sportifs entre la Chine et la France, pays hôte des Jeux, figurent parmi les points forts du pavillon de cette année.
« La Maison de la Chine ouvre une fenêtre sur la riche histoire de notre pays, sa culture sportive traditionnelle, ses réalisations modernes et ses échanges amicaux avec le monde entier au cours des 20 dernières années », a indiqué mercredi Yu Jianyong, le secrétaire général adjoint du Comité olympique chinois (COC).
« Cette année en particulier, nous avons mis en exposition une série d’échanges récents entre la Chine et la France dans les domaines du sport et du développement culturel, afin de célébrer le 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre nos deux pays et de saluer les efforts conjoints de la Chine et de la France pour promouvoir le Mouvement olympique », a-t-il souligné.
Les visiteurs de la Maison de la Chine peuvent regarder des films d’animation décrivant de manière vivante des activités pratiquées par les anciens Chinois, telles que la plongée en bateau, le tir à l’arc et la lutte, projetés sur un écran géant.
« J’ai vu beaucoup d’éléments chinois depuis mon arrivée à Paris, et la démonstration sportive et culturelle à la Maison de la Chine aujourd’hui m’a encore coupé le souffle », a raconté Hui Ruoqi, une star du volley-ball à la retraite, ancienne membre de l’équipe féminine chinoise médaillée d’or aux Jeux olympiques de Rio en 2016.
« Aujourd’hui, j’ai rencontré de nombreux visiteurs étrangers, qui m’ont demandé des précisions sur les histoires qui se cachent derrière les photos exposées. Cela montre clairement un intérêt croissant dans le monde entier pour le développement des sports chinois. […] Nous espérons que les graines d’intérêt plantées ici inciteront davantage d’étrangers à visiter la Chine et les aideront à mieux la connaître », a-t-elle déclaré.